Les Couteliers Basques

Bixia dans le Figaro Magazine

Posté par andrea 23 août 2016 0 commentaire
Le Bixia en molaire de mammouth dans le Figaro Magazine

Les Couteliers Basques et le Bixia s’invitent dans le Figaro Magazine ! 

Tendance – Mammouth : le retour

C’est le genre de cadeau à offrir à un dentiste, une fine lame de l’incisive au goût affûté. Impossible, en effet, pour un accro de la quenotte de ne pas rester bouche bée devant la beauté d’un couteau dont le manche a été conçu dans une dent de phacochère ou, mieux encore, dans une molaire de mammouth. Réalisées à l’unité par des artisans couteliers, ces pièces rares de sont multipliées depuis six ou sept ans grâce notamment à la découverte de mines d’ossements préhistoriques révélées sous l’effet du changement climatique. En Yakoutie (Sibérie), de 30 à 50 tonnes d’ivoire de mammouth sont extraites par an. De quoi donner des idées aux esprits créatifs qui, chez Laguiole, Perceval, Ceccaldi ou Fontenille-Pataud, proposent des modèles originaux utilisant de l’ivoire, de l’os ou de la molaire de mammouths laineux.

« Nous achetons ces matériaux à un fournisseur du centre de la France, précise Rachel Exposito, qui dirige avec son frère les Couteliers Basques, célèbre coutellerie familiale située à Bidart. Des entreprises spécialisées sont mandatées pour prélever ce qui peut l’être sur des carcasses millénaires retrouvées, à l’occasion de la fonte des glaces, en Sibérie et en mer du Nord. Certaines parties sont réservées aux paléontologues, aux musées, d’autres, comme les os, les molaires et l’ivoire, sont revendues aux joailliers et aux couteliers« .

Constituées de lamelles d’ivoire recouvertes d’émail, les molaires de mammouth – il possédait quatre dents d’environ 2 kilos chacune, sont stabilisées avant de pouvoir être travaillées. « On injecte une résine pour fixer la matière, explique Rachel. La résine transparente préserve la couleur d’origine mais lorsqu’on veut innover, comme pour le couteau Bixia (photo), la stabilisation se fait par injection de résines colorées, ce qui nous permet d’obtenir ces splendides couleurs ! ».

Le coût de ce modèle hors norme au design unique, 1250 €, est à la mesure de la rareté du matériau et de la fascination qu’inspire le pachyderme devenu, plus que jamais, la star des espèces disparues. Élégant, insolite, le Bixia basque version Âge de glace suscite forcément une émotion particulière. En revanche, comme pour tout couteau, la superstition commande de ne l’offrir qu’en échange d’une pièce de monnaie sous peine de couper le fil de l’amitié.

Les Couteliers Basques dans le Figaro Magazine

Les Couteliers Basques, ferme Etxettoa.
283, Rue Oyhara, 64210 Bidart
05 59 50 12 47 ; lescouteliersbasques.fr

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