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Posté par Rachel 11 août 2009 0 commentaire

Les Couteliers Basques dans le Sud Ouest ! 

Article du 11 août 2009.

Les Couteliers Basques dans le Sud Ouest

Pascal Exposito, sacré artisan d’art. 

Entreprendre. Le coutelier a été distingué par la Chambre des Métiers du Pays Basque. 

Il se passe toujours quelque chose dans l’atelier des Couteliers Basques d’Arcangues. Ce printemps, la Chambre des Métiers de l’artisanat des Pyrénées-Atlantiques attribuait au coutelier biarrot Pascal Exposito l’appellation « Artisan d’art », couronnant ainsi 23 ans d’un savoir-faire de plus en plus rare en France.

Dans la petite entreprise familiale, la création, l’originalité, le savoir-faire et la sensualité d’accordent dans un même but : faire d’un couteau un précieux complice de vie. « Nos créations nous demandent des mois de réflexion, de tentatives et de peaufinages pour aboutir à des modèles raffinés et originaux, qui sollicitent les cinq sens », explique la sœur du coutelier.

Les courbures, la douceur, la brillance des manches, la finesse aiguë du « chant » des lames, la noblesse des bois utilisés ; tous ces éléments s’accordent à faire d’un outil quotidien un objet d’art, voire un « compagnon de route » comme aime encore à l’évoquer Rachel Exposito.

Meilleure reconnaissance. 
Tout en récompensant leur travail de recherche et de création originale au service du couteau, le titre déposé « Artisan d’art » offre aux Exposito une « meilleure prise au sérieux de la part de (leurs) clients et partenaires », mais aussi une notoriété supplémentaire dans le paysage artisanal local.

Ce précieux sésame leur permettra également de « participer à de grands salons nationaux et internationaux comme New-York, Atlanta, Thiers ou l’Allemagne, pour y faire connaître l’art de la coutellerie basque dans son ensemble ». De la rénovation à la création, en passant par le polissage sur corne, écaille de tortue, nacre ou ivoire, la coutellerie est en effet un savoir-faire complet qui n’appartient aujourd’hui, plus qu’à une cinquantaine d’artisans en France.

Sur une des tables de l’atelier sont exposés de jolis piments d’Espelette rouge et vert, dernière création de Pascal Exposito : des couteaux pliants ronds et brillants, en hommage aux petits piments basques. « Les Bixia plaisent beaucoup aux femmes », s’enthousiasme Rachel intarissable sur le travail de son frère qui a su rendre un outil à priori agressif en objet aux contours sensuels et accueillants.

Eve Boisanfray.

Sud Ouest – 11 Août 2009

Article du 1er Avril 2009.

article 01/05/2009


Les savoir-faire artisanaux encouragés. 
Chambre de métiers : cinq professionnels ont reçu, hier, leur diplôme du titre d’artisan d’art. 

Bernard Cazala a remis les diplômes en présence d’Eric Morvan, sous-préfet, et de Monique Larran-Lange.

Opération promotion du savoir-faire artisanal, hier matin, à La Chambre des métiers et de l’artisanat des Pyrénées-Atlantiques où une réception était organisée en l’honneur des entreprises du département labellisées « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV).

Ce label national existe depuis 2005. Il « encourage le savoir-faire et ainsi met en avant le travail manuel qui a particulièrement aujourd’hui besoin de communication et de promotion auprès de tous les publics, a souligné Bernard Cazala, président de la Chambre des Métiers. A travers ce label, l’enjeu est important pour promouvoir des savoir-faire, notre patrimoine économique et inciter demains d’autres entrepreneurs à s’engager dans cette démarche ».
Depuis fin 2007, huit entreprises du département ont reçu ce label : trois chaisiers de Came Jean-Jacques Lataillade, Michel Malou et les sièges Roger Gestas, la maroquinerie Laffargue à Saint-Jean-de-Luz, les entreprises Lepère à Nay, la SARL Armaïté à Idaux-Mendy, la tannerie Lucien Gara à Armendaritz ainsi que les Poteries Goicoechea à Ossès.
Bien plus qu’un simple titre honorifique, ce label confère un soutien en communication grâce notamment à un site internet dédié (www.patrimoinevivant.com) et offre des aides concrètes comme des incitations fiscales avec crédit d’impôt de 15% portant sur les dépenses de création de nouveaux produits.

Une reconnaissance utile
Au cours de cette réception, Bernard Cazala a également remis le diplôme du titre d’artisan d’art à cinq professionnels du département. « C’est très important pour moi » a assuré Nicolas Corbice, 33 ans. Installé depuis mai 2008 à Ciboure, ce joaillier est spécialisé dans la perle de Tahiti qu’il grave et sculpte. « Ce diplôme, c’est une reconnaissance de mon travail par l’Etat et une mise en avant par rapport à la clientèle ». Un atout supplémentaire en ces temps difficiles.

Camille Boulongne. 
Sud Ouest – 1er Avril 2009

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